Tout le monde connaît et aime les bandes dessinées. Pour beaucoup d’entre nous, la BD évoque la jeunesse, les aventures de Tintin et Milou, les bagarres d’Astérix et Obélix, les aventures de Blake et Mortimer, ou les affres de Gaston Lagaffe. Même si ces succès sont incontestables, il existe cependant des milliers d’autres titres qui ne jouissent pas de la même notoriété, parfois même en édition limitée. Et qui dit rareté dit objet de collection, et même vente aux enchères. Plongeons dans l’inconnu.
Des univers presque sans fin
Nous vous en avons parlé, et rares sont les personnes qui arrivent à vous donner plus de 10 titres de BD. Tout le monde connaît Tintin, Astérix, Lucky Luke, Picsou, et certains sont tombés par hasard sur Corto Maltese, Alix, Rahan, les Tuniques Bleues, ou quelques œuvres de Reiser et Brétécher.
Les plus anciens pourront même évoquer les aventures des Pieds Nickelés, Spirou ou Bibi Fricotin, plus rares sont ceux qui connaissent les travaux initiaux d’un Enki Bilal ou d’un Stan Lee (même s’ils ont vu tous les blockbuster sur grand écran), ou ont tenu entre leurs mains un Strange ou un Marvel. Et l’on ne parle ici que des plus connus des moins connus. Lorsque l’on se plonge dans l’univers de la BD, on ouvre des portes insoupçonnées, et c’est un véritable puit sans fond d’univers, d’ambiances et d’aventures qui sont pourtant à la portée de (presque) tous. Car, en effet, toutes les BD ne valent pas quelques euros. Mais sont si divertissantes que cette passion est même devenue un métier à part entière pour certains, dont Daniel Maghen qui a décidé de créer plusieurs activités autour de tout cela : maison d’édition, galerie, et, depuis 2019, maison de vente aux enchères.
Un marché très actif, et des prix parfois surprenants
Avec des tirages souvent limités, nombreux sont les petits bijoux dont le prix initial est déjà conséquent par rapport aux locomotives du secteur. Avec le temps, la plupart de ces œuvres prennent beaucoup de valeur et peuvent naturellement devenir de véritables placements. Et se transmettent entre passionnés ou investisseurs avisés. Ce par exemple le cas pour une illustration de Tintin à l’encre de Chine et à la gouache de 32 x 23 a été vendue pour plus de 140 000 €, ou la couverture originale de la BD Le Sursi, de Jean-Pierre Gibrat, pour 130 000 €. Mais, finalement, lorsque l’on voit la folie qui entoure les prix des nouvelles œuvres d’art que sont les NFT, avec des dessins loin d’être aussi travaillés et autant chargés d’histoire qui sont valorisés à plusieurs millions d’euros, on se dit que la BD garde tout de même les pieds sur terre.
Ainsi, des ventes aux enchères de planches de bandes dessinées originales sont régulièrement organisées par Daniel Maghen, animant ainsi un marché dont les pieds sont ancrés dans notre histoire. Si vous pensez avoir des raretés chez vous ou chez vos parents, sachez qu’il propose en outre un service d’expertise des bandes dessinées, ainsi que des autres arts graphiques.
Bonne lecture à tous !